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Le 17 novembre 2016 dans le cadre de la Conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP-22) au Maroc la Fédération de Russie a organisé un événement « Développement bas carbone de Russie : défis et possibilités.» Le Conseiller du Président de la Fédération de Russie en charge de questions de changements climatiques A. Bedritski, les représentants du Ministère du développement économique de Russie, les cadres supérieurs du groupe public Rosatom, les dirigeants des entreprises russes parmi lesquelles Rusnano, Rusal, aussi que les experts principaux ; ils ont discuté les questions de la politique russe visant les changements climatiques et l’apport des technologies modernes russes dans le domaine du développement des énergies bas carbone.


Au cours de la discussion Monsieur K. Komarov, le premier directeur général adjoint en charge du développement et des affaires internationales du groupe public Rosatom, a tenu un discours sur le rôle du nucléaire dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris et de ses avantages, permettant de prévenir les émissions de CO2 dans l’atmosphère.

« En Russie et en étranger nous promouvons les centrales nucléaires fondées sur la technologie VVER (réacteurs à eau sous pression) qui est sûre, mise au point et a la plus grande nombre de références dans le monde entier. Un projet récemment réalisé c’est l’unité N°6 de la centrale nucléaire de Novovoronej mise en exploitation en Russie en août de l’année courante (2016). Nous sommes fiers car, à ce jour et dans l’échelle mondiale, c’est un seul et unique projet d’une centrale nucléaire dite de « génération 3+ » qui a été réalisé avec succès. Il est devenu possible de réduire les émissions de CO2 de 15 gigatonnes dans le monde entier. C’est un chiffre qui correspond à la quantité de CO2, produit par 40 centrales thermiques à charbon, de puissance de 1GW (chacune), en 60 ans. Actuellement la part du nucléaire dans la production bas carbone en Russie est de 48%. Voici notre apport dans l’avenir bas carbone de la planète. »

Il a noté que l’industrie nucléaire est chargée d’une grande responsabilité ce qui oblige : « Il nous faut avoir des centrales nucléaires sûres et un système efficace de gestion du combustible nucléaire usé et des déchets nucléaires. Les dernières technologies d’innovation de Rosatom destinées à la fermeture du cycle de combustible nucléaire à base des neutrons rapides, l’élaboration du combustible REMIX et les réacteurs de nouvelle génération 3+, dont le premier russe a été mis en exploitations avec succès, permettent de résoudre des taches indiquées » - a ajouté Monsieur K. Komarov.

Parmi les participants à cet événement on peut aussi citer la Ministre de l’environnement du Maroc, Hakima El Haité. Madame le Ministre a noté l’importance de la collaboration entre les personnes publiques et privées afin de prévenir les conséquences des changements climatiques. Selon la Ministre, la Russie est justement un pays où les efforts de l’État et du business dans ce domaine sont unis et apportent du succès.


Précédemment, aux marges de la COP22, une conférence de presse a eu lieu où Monsieur K. Komarov et Madame A. Rising, le Directeur général de l’Association nucléaire mondiale, ont pris part. Le thème de cet événement a été le rôle du nucléaire dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris et de la réduction globale des émissions de CO2.

En particulier, Madame A.Rising a noté : « Étant donné que l’Accord de Paris appelle les pays à participer de manière plus active, nous estimons nécessaire de développer le nucléaire ainsi que d’autres sources bas carbone afin d’atteindre les objectifs de décarbonisation du domaine énergétique d’ici à 2050. Aujourd’hui les pays doivent suivre l’exemple de la Russie et envisager le nucléaire tout comme les autres solutions de décarbonisation » - a-t-elle ajouté.

Pour donner suite à ce discours Monsieur K. Komarov a ajouté que la production nucléaire et les sources d’énergies renouvelables ne peuvent pas s’être opposées. « Nous sommes sûrs que l’avenir énergétique appartient à l’équilibre diversifié de technologies bas carbone, ce qui permet d’avoir des prix abordables, une fiabilité de fournitures et un impact minimal sur l’environnement». En tant que confirmation Monsieur K. Komarov a informé sur les projets courants de Rosatom dans le domaine éolien où le chiffre total d’investissements avait atteint 1 milliard d’euros.