Fr
Vienne, le 19 Avril. / TASS /. L’entreprise d’État Rosatom et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont convenu de renforcer conjointement l’infrastructure nucléaire dans les pays qui se sont tout juste engagés sur la voie du développement de l’énergie nucléaire. Comme l’a déclaré aux journalistes le directeur général de Rosatom, Aleksey Likhachev, cette collaboration implique en particulier la formation de spécialistes du nucléaire, l'élaboration d'un cadre réglementaire de l’industrie et l’analyse de tous les objets de sécurité qui devrait être effectuée sous l’égide l’AIEA.



L’accord sur les contributions extrabudgétaires russes pour la mise en œuvre des projets visant à renforcer l’infrastructure nucléaire dans les pays débutants de l'industrie nucléaire a été signé par le directeur général de Rosatom Aleksey Likhachev et le directeur de l’AIEA Yukiya Amano, mercredi lors de la visite du directeur général de Rosatom à Vienne.

Aux termes de l’accord, Rosatom va verser 1,2 million de dollars par an à l’AIEA, en plus des frais d'adhésion et du financement destiné à la formation de spécialistes. Selon Likhachev, « C`est une contribution significative au projet particulier ». Comme l’a souligné Mr. Likhachev, la priorité sera accordée à la formation des spécialistes des pays qui mettent en œuvre les projets nucléaires russes. Parmi ces Etats il a nommé le Bangladesh, la Bolivie, l’Egypte, l’Indonésie et la Jordanie. Rosatom a noté qu’un tel budget permettra de former en coopération avec l`AIEA au moins 100 spécialistes par an. L’entreprise versera des contributions pour la formation de spécialistes pendant trois ans.

En outre Likhachev a annoncé que les contributions supplémentaires seront consacrées non seulement à la formation des spécialistes de l’industrie nucléaire des pays débutants, mais aussi à la création d'un cadre réglementaire dans le domaine nucléaire dans ces pays.

La signature de l`accord a été initiée par Rosatom . « Nous préservons une coordination absolue visant à accroître le nombre de projets communs et nous augmentons les financements. Compte tenu de cela, nous nous fixons des objectifs précis à l’égard de notre coopération avec l’AIEA.Ces objectifs impliquent un travail actif avec les pays débutants, avec ceux qui rejoignent le club de l'énergie nucléaire », a noté Likhachev après la signature de l'accord. 
 

Les résultats de la première réunion des directeurs de Rosatom et de l'AIEA

La première réunion entre Likhachev et Amano a eu lieu mercredi 19 Avril. Le directeur de Rosatom a noté que la réunion avait duré longtemps mais qu’elle avait été constructive. Pour reprendre les mots de Likhachev, « La réunion a été assez longue. Nous avons discuté de presque tout le programme de coopération entre Rosatom et l'AIEA. De même nous avons partagé nos idées sur les perspectives de développement de l'industrie nucléaire mondiale et d’autres secteurs énergétiques».

Le chef de Rosatom a mentionné que l'une des questions discutées lors de la réunion avait été l'importance de l'évaluation des projets nucléaires du point de vue de la rentabilité économique et de la sécurité.

Il a ajouté que Mr. Amano et les représentants de l'AIEA avaient souligné leur intérêt pour le renforcement des contacts avec Rosatom ainsi que leur volonté de développer la coopération dans le domaine des ressources humaines. 



 
La Section du développement de l'infrastructure nucléaire de l'AIEA, dans le cadre du Programme de coopération technique, fournit un soutien ciblé aux États membres qui développent de nouveaux programmes d'énergie nucléaire ou qui élargissent ceux déjà existants.
Une trentaine de pays envisagent actuellement de se joindre à ce programme. L'accord de coopération entre l'AIEA et Rosatom permettra à l’Agence internationale de redoubler d'efforts pour renforcer le potentiel des pays débutants de l'industrie nucléaire et des pays en développement.